L'Indien qui marche sur la mer

Un hommage à tous ces enfants, ces hommes et ces femmes qui ont perdu la vie dans la mer

SYNOPSIS

Dans cette création, la fiction et la réalité se mêlent, comme le temps et l’espace, dans l’histoire vraie de deux frères qui ont traversé la mer méditerranée sur une barque de fortune.

Dans cette Odyssée théâtrale, une tempête violente laisse les deux protagonistes abandonnés au beau milieu de la mer où ils croiseront l'indien Amaru qui a pour mission d'aider ces deux frères dans leur voyage initiatique pour les mener sur la terre ferme.

Cette épopée se déroule dans un mouvement ondulatoire, comme celui de la mer… Les sentiments vont et viennent et d’autres se perdent dans les profondeurs de l’âme, comme les hommes vont et viennent et d’autres se perdent dans les profondeurs de l’océan.

Ivry recevra bientôt des femmes et des enfants réfugiés à la recherche de gestes d’humanité et nous serons là pour ouvrir nos bras solidaires et sécher leurs larmes pour qu’ils puissent revoir le soleil.

ʺL’indien qui marche sur la merʺ. Est un hommage à toute cette humanité abandonnée par le monde et rejetée de tout et de tous.

Oscar Castro

RÉALISATION / DISTRIBUTION

Texte et mise en scène Oscar Castro
Chorégraphies : Sylvie Miqueu

Musiques : Jean-Jacques Lemêtre 
Musicien: François Essindi

Régie son : Jules Archinova
Lumières : Samuel Lardillier

Scénographie : Bénédicte D'Albas 
Conception Costumes : Corinne Jouvin

Avec: Mady Sacko,  Adama Sacko, Oscar Castro, Sylvie Miqueu, Catherine Max Martineau, Natacha Moyersoen, François Essindi, Margarita Lopez Mendez, Jenibeth Cabarcas Yepes, Pamela Londono, Mylène Clairy, Sergio Bravo, Meriele Miranda, Alejandro Parrado Velasquez..

Durée 1 heure 20 mn

BANDE-ANNONCE

LE COIN DE LA PRESSE

Qui mieux que Oscar Castro et son équipage pouvaient nous parler de l’exil, du pays perdu et de la claudication mentale de l’émigré. Dans « L’indien qui marche sur la mer » il tient le journal de bord d’une traversée et d’une installation en France de deux Maliens insouciants d’optimisme car le pessimisme ne serait qu’un luxe bien trop cher pour eux.

Dans cette odyssée théâtrale, nos croiserons des conteurs, des chanteurs, un musicien envoûtant, des donneurs de leçons, et des fonctionnaires zélés. Le cœur du Théâtre d’Aleph bat à cet endroit là où il nous faut offrir nos armes et notre solidarité, à cet endroit aussi de l’hommage en creux à ceux qui sont morts dans la traversée. Francois Essindi est un magnifique musicien, Adama Sacko et Mady Sacko les deux frères se révèlent être des comédiens attachants, le reste de la troupe est épatante et Oscar Castro, comédien nous saisit d’autorité en meneur d’une revue joyeuse cependant que politiquement vertueuse. David Rofé-Sarfati / Toutelaculture.com 31 mai 2016.

Ivry : le clin d’œil du théâtre Aleph au futur centre d’accueil pour migrants

L’indien qui marche sur la mer retrace l’histoire vraie de deux Maliens, Amada (à d.) et Mady (à g.) Sacko, qui ont quitté leur pays avec l’espoir de vivre en paix.

Il a écrit leur exode en pensant à son propre exil. Oscar Castro, la plume du théâtre Aleph à Ivry, signe L’Indien qui marche sur la mer. Une pièce à découvrir ce week-end, qui retrace l’odyssée de deux Maliens en quête d’un monde meilleur. L’histoire vraie d’Amada et Mady Sacko, frères sur les planches mais pas dans la vie — bien qu’ils portent le même nom —, partis de Bamako en 2013 avec l’espoir de vivre en paix. Et si Aleph ouvre la saison avec cette pièce, c’est parce qu’elle trouve écho dans l’actualité locale : Ivry accueillera bientôt 350 migrants dans l’ancienne usine des eaux de Paris.

« Nous sommes solidaires de ces hommes, femmes et enfants qui ont vécu des situations extrêmes pour atteindre une terre idéalisée. Pour moi, c’était plus simple, estime Oscar Castro. En quittant le Chili sous la dictature, j’étais un homme de gauche reçu par des gens de gauche… » C’est lors d’un atelier d’insertion qu’il a rencontré Mady Sacko. « On a parlé de mon histoire, il a tout écrit », se souvient l’étudiant en droit de 26 ans. Les poux et les coups dans les geôles libyennes, les passeurs, la soif qui tue, le zodiac qui tangue, jusqu’à la main tendue des garde-côtes italiens. « Les gens pensent qu’on vient ici facilement… Mon périple a duré 10 mois », lâche Mady Sacko sans regret. Résultat : une pièce d’1 h 20 qui fait rire, rêver, pleurer aussi. « Elle est une ode à ce pays qui m’a tout donné, résume Oscar Castro. A cette terre qui a assez d’amour pour en donner à tous. »

LE PARISIEN
04 novembre 2016

LE COIN DES SPECTATEURS

Une belle histoire en forme de fable : deux frères quittent leur pays, le Mali, pour chercher la Terre Promise et traversent désert, mer, frontières... Jusqu'à Paris. Un autre monde pas toujours meilleur ni aussi accueillant qu'ils pouvaient le rêver, mais la sensation de vivre est bien réelle, parfois pimentée par l'irruption des filles de Pigalle. Mais la rencontre la plus importante est sans doute, en chemin, celle avec un vieil indien, plein de sagesse, qui a connu l'exil lui aussi. Un mélange d'humour et d'absurde sur des rythmes africains qui donnent un charme poétique à cette pièce portée par une joyeuse troupe latino-africaine. Christine Tradori.

 A travers l'histoire de Mady et Adama Sacko (qui interprètent eux-mêmes leurs rôles) l'exilé Mateluna tend les bras et le coeur à ceux qui traversent la Méditerranée en espérant trouver un endroit où ils pourront vivre en paix. 
La fraternité existe. Merci Oscar pour cette pièce d'espoir. Jean-François Noel.

J'ai vu cette nouvelle pièce du théâtre Aleph et je vous invite à aller la voir car ces histoires d'exil croisé sont très émouvantes et l'intégration de ces destins africains dans la culture latino produit un souffle d'humanité dans ce monde qui tente de se fermer. Superbe ! Dominique Boullier.